L’arrogance d’un fils de général face à la justice camerounaise
Plus de Vingt ans ! Oui, une vingtaine d’années à occuper une maison qui ne lui appartient pas, sans jamais payer le moindre loyer, tout en défiant ouvertement la justice. Tel est le triste record de 𝐑𝐨𝐠𝐞𝐫 𝐒𝐄𝐌𝐄𝐍𝐆𝐔𝐄, fils du général 𝐏𝐢𝐞𝐫𝐫𝐞 𝐒𝐄𝐌𝐄𝐍𝐆𝐔𝐄, qui s’est transformé en véritable squatteur de luxe au cœur de Yaoundé.
La Cour d’Appel du Centre, par un arrêt clair et sans ambiguïté du 19 février 2010, a ordonné son expulsion pour occupation sans titre ni droit de la maison appartenant à la succession 𝐓𝐄𝐇𝐀𝐌.
Mais 𝐑𝐨𝐠𝐞𝐫 𝐒𝐄𝐌𝐄𝐍𝐆𝐔𝐄 s’en moque. Il résiste, nargue les huissiers, ignore les décisions de justice, et continue de s’approprier le bien d’autrui comme s’il s’agissait d’un héritage naturel de son nom.

Le fils du général devenu symbole du mépris des lois
Dans n’importe quel État digne de ce nom, un tel comportement relèverait du banditisme immobilier. Mais au Cameroun, certains croient encore que le nom d’un général vaut passe-droit.
𝐑𝐨𝐠𝐞𝐫 𝐒𝐄𝐌𝐄𝐍𝐆𝐔𝐄 n’est pas seulement un débiteur indélicat : il est le visage de l’impunité arrogante, cette maladie qui ronge la République et qui veut transformer la justice en simple papier administratif.
Pendant que la famille 𝐓𝐄𝐇𝐀𝐌 attend réparation, cet homme multiplie les subterfuges, prétextant chercher le “vrai propriétaire”, tout en émettant des chèques sans provision, usant de dilatoire et piétinant l’autorité des tribunaux.
La justice a tranché, les décisions sont claires, les timbres apposés, les juges ont signé. Pourtant, rien ne bouge, parce que Roger Semengue croit que son nom vaut décret d’immunité.
Quand le silence devient complicité
Cette affaire n’est plus un simple litige foncier. C’est une insulte à la République.
Elle démontre jusqu’où certains enfants de responsables peuvent pousser le gangstérisme social, en transformant le Cameroun en terrain de jeu personnel.
Et pendant que le citoyen ordinaire subit la rigueur de la loi pour un simple loyer en retard, 𝐑𝐨𝐠𝐞𝐫 𝐒𝐄𝐌𝐄𝐍𝐆𝐔𝐄 tourne la justice en dérision depuis deux décennies.

Mais la colère monte.
Des voix s’élèvent, des mouvements citoyens s’organisent pour interpeller le président 𝐏𝐚𝐮𝐥 𝐁𝐢𝐲𝐚, le ministre de la Justice, et la communauté internationale.
Ce n’est pas seulement une maison qu’il faut libérer, c’est le respect de la justice qu’il faut restaurer.
La République doit frapper fort
𝐑𝐨𝐠𝐞𝐫 𝐒𝐄𝐌𝐄𝐍𝐆𝐔𝐄 doit quitter les lieux. Pas demain. Aujourd’hui.
Car lorsqu’un fils de général se comporte comme un voyou en col blanc, la République doit lui rappeler que le nom d’un soldat ne vaut pas passe-droit pour piétiner la loi.
La justice a déjà parlé, maintenant, l’État doit agir.
𝐏𝐚𝐮𝐥 𝐃𝐚𝐢𝐳𝐲 𝐁𝐢𝐲𝐚